Lucas BAJOC

Vendredi 1er janvier 2016

Lucas BAJOC

Je m'appelle Lucas BAJOC, j'ai vingt-neuf ans, originaire des Trois-Ilets et voilà maintenant cinq ans que je suis licencié au club Aïki no michi.

Parcours sportif

Mon parcours sportif est le suivant: Mon premier contact sérieux avec le sport s'est fait sur le tatami avec le judo que j'ai pratiqué durant cinq dès l’âge de huit ans. Je me suis ensuite tourné vers les sports collectifs tels que le basket et volley durant mon adolescence. Le besoin de pratiquer de nouveau une activité martiale m'a orienté vers la boxe anglaise à mes dix-huit ans. Ce dernier sport, que je continue de pratiquer m'a permis d'exprimer pleinement l'énergie de la jeunesse et de profiter de ce que la compétition peut offrir. Toutefois, avec le temps, je ressentais peu à peu l'envie de pratiquer également une activité plus douce et affranchie des contraintes imposées par la compétition.

Rencontre avec l’aïkido

Ma rencontre avec l’aïkido s’est faite en 2009, alors que mon collègue Didier, pratiquant d'aïkido, préparait son 1er dan. J'ai donc eu l'occasion de lui servir de partenaire de fortune dans ses révisions. J'ai très rapidement été séduit, ça semblait correspondre à ce que je recherchais. J'avais déjà pensé à pratiquer l'aïkido étant plus jeune mais l'absence de club à proximité de mon domicile m'avait poussé à y renoncer. Au contact de Didier, j’en apprenais plus sur cet art martial d'exception et j’avais l’occasion de m’y initier dans son club.

Plus qu’un club...

Je me suis finalement inscrit à Aïki no michi en 2011 et il ne m'a pas fallu plus d'un cours pour comprendre que j'avais tiré le bon numéro avec l'aïkido. Pas seulement avec l'aïkido mais également avec le club. En effet il règne dans ce club une ambiance et une atmosphère unique très agréable qui fait que l'on s'y sent très vite chez soi. Dans ces conditions, il devient donc aisé de ne rater aucun cours et de donner le meilleur de soi sur le tatami.

À Aïki no michi, l'investissement et le travail paient. Le sensei Louis LAUHON prend un véritable plaisir à transmettre ses connaissances à ses élèves et en assistant régulièrement aux cours, j'ai véritablement eu la sensation d'être pris en main. C'est de cette façon que j'ai pu passer mes deux premiers grades dès la première année, puis un grade par an.

J'ai trouvé à Aïki no michi un club où le sentiment de progression est constant et où les échanges entre pratiquants sont très riches. Que l'on soit débutant ou gradé, on y trouve sa place. Car Aïki no michi ne se résume pas simplement à la pratique de l'aïkido sur le tatami. C'est aussi des sorties entre pratiquants et en famille autour du thème de l'aïkido, de la pratique en plein air, sur les plages, des rencontres inter-club, des démonstrations publiques ou encore le partage de moments conviviaux entre pratiquants à la fin des cours.

Conclusion

Finalement l'aïkido, mais surtout Aïki no michi m'ont apporté l'équilibre que je cherchais dans la pratique de mes loisirs et bien plus.

Au bout de cinq ans me voici en pleine préparation de passage de ceinture noire, qui n'aura pas lieu au sien de mon club de cœur. En effet, c'est avec un grand regret que je quitte le club puisque je quitte également la Martinique pour des raisons professionnelles. Car ce n'est pas un club que je quitte mais bien une famille. Toutefois, comme le dit le sensei, je fais partie de la famille et ma place est gardée au chaud comme celle des autres membres ayant participé à l’histoire du club. Merci au sensei Louis ainsi qu'à tous les membres du club et à bientôt.

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